Le président de l'instance de lutte contre la corruption, Samir Annabi, a déclaré, mardi 17 février 2015, que le nombre de dossiers de corruption à traiter s'élève entre 5 et 6 mille dossiers. Ces derniers concernent notamment la santé, la fiscalité, la douane et le secteur foncier. Intervenant sur Express Fm, M. Annabi a indiqué que, depuis la révolution, il n'y a plus de « grosses » affaires de corruption comme ce fut le cas avant. « Cependant, aujourd'hui, les petits pots-de-vin ont augmenté » a-t-il ajouté. La justice tunisienne n'était pas assez outillée, par le passé, pour enquêter dans des affaires de corruption, a-t-il lâché, précisant que c'est un domaine nécessitant une longue expérience ainsi que des formations qui lui sont adaptées. « Un pôle judiciaire sera créé pour former les juges sur ce type d'affaires » a-t-il annoncé. E.Z.