Mongi Rahoui, député du Front populaire au sein de l'ARP, est revenu, mardi 31 mars 2015, sur la proposition d'une réconciliation nationale, initiative lancée par le président de la République, Béji Caïd Essebsi et soutenue par le mouvement Ennahdha. Intervenant sur les ondes de Jawhara Fm, Mongi Rahoui a annoncé que la réconciliation est intrinsèquement liée à la justice transitionnelle et qu'elle ne peut être appliquée autrement. Le leader du Front populaire a affirmé que sa formation a toujours été contre une réconciliation biaisée et mise en place sur de mauvaises bases. Et d'ajouter : « On ne doit pas passer outre les injustices qui ont été commises au détriment du peuple tunisien, il est donc nécessaire que le processus de justice transitionnelle prenne son cours, afin de pouvoir tourner la page du passé ».
Mongi Rahoui a, par ailleurs, évoqué le dossier des hommes d'affaires tunisiens privés de quitter le pays. Il a ainsi signifié que cette affaire doit être réglée au plus tôt, d'autant plus qu'il y a eu une grande opération de chantage les visant. Le député a en effet révélé que sous le gouvernement de la Troïka, certains parmi ces hommes d'affaires ont subi des chantages : « Il existe des transactions qui se sont passées avec des membres de la Troïka, afin de taire les dépassements antérieurs ». I.L. http://static.jawharafm.net/fr/content/audios/1427804223.mp3