Karim El Mahdi, directeur général des associations et des partis politiques, a annoncé, mardi 26 mai 2015, que la présidence du gouvernement n'a pas, du point de vue légal, accordé une licence à l'association Shams défendant les droits LGBT. Le responsable a toutefois précisé que l'association Shams a envoyé une demande, comme toutes les autres associations, et qu'il n'y avait nulle part mention de la question de l'homosexualité, un sujet interdit par la religion et criminalisé par la loi tunisienne, selon ses dires.
Karim El Mahdi explique que la confusion a eu lieu lorsque le président de l'association a révélé dans les médias que le but de Shams est la défense des droits des homosexuels et que la présidence du gouvernement lui a accordé son visa, ce qui est totalement faux, insiste-t-il.
Pour conclure, Karim El Mahdi a fait savoir que l'association sera poursuivie, puisque initialement, elle se faisait appeler « Shams » et qu'elle a changé après pour « Shams pour la défense des droits des homosexuels », contrairement au règlement de base.