Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé, hier vendredi 19 juin 2015, un non-lieu dans le jugement émis contre Imed Deghij par le tribunal cantonal de Carthage. Un des témoins de cette affaire, un agent de police, vient en effet de revenir sur son témoignage affirmant que des faits ont été imputés à tort contre Deghij dans le but de lui nuire. On rappellera que Deghij, ainsi que six autres illustres membres des Ligues de protection de la révolution, dont notamment Mohamed Amine Agrebi, alias Recoba et Hichem Kennou, ont écopé de six mois de prison ferme par contumace le 28 mai dernier. Ils ont été accusés d'agressions commises contre les forces de l'ordre durant l'exercice de leurs fonctions.