L'homme d'affaires Chafik Jarraya, accompagné d'une délégation de journalistes et d'hommes d'affaires tunisiens, a effectué une visite en Libye, plus précisément à Tripoli, qu'il a présenté comme une occasion de dissiper les différends qui ont porté atteinte aux relations tuniso-libyennes, et ce suite au kidnapping des diplomates du Consulat tunisien à Tripoli. Connu pour être proche de Fjar Libya et de leur chef Abdelhakim Belhaj, Chafik Jarraya a rencontré des dirigeants de cette organisation. Selon nos confrères de Réalités, les membres de la délégation tunisienne sont : Ines Ben Othman, Mohamed El May, Faouzi Mahbouli, Ibrahim Ben Aissa, Ramzi Trabelsi, Abdelmajid Elloumi, Zouhair Ben Zouitina, Kawthar Daassi, Slim Jebali, Amine Mtiraoui, Anis Ben Abdallah, Hichem Belhaj Amor et Houcem Mechi.
Une visite qui n'est pas passée inaperçue, d'autant plus que le susnommé, lors de sa rencontre avec le ministre des Médias libyen, s'est mis à dénigrer certains journalistes de la place, à l'instar de Sofiène Ben Hamida.
Chafik Jarraya les qualifie de charlatans qui induisent les gens en erreur, puisqu'ils ont taxé Fajr Libya d'organisation terroriste. D'autre part, l'homme d'affaires a affirmé avoir contacté le président de la République concernant la caméra cachée d'Attessia. D'après ses dires, Béji Caïd Essebsi aurait déclaré que les Libyens ont le droit d'être mécontents de l'émission et de réagir en conséquence. Des propos que la présidence de la République vient de démentir catégoriquement.
