Alors que l'ancien président Moncef Marzouki persiste à nier qu'il était au courant de la décision d'extradition de Baghdadi Mahmoudi et de sa remise aux autorités libyennes, un document prouve pourtant le contraire. Il s'agit d'une correspondance, datant du 29 mars 2012, adressée par la présidence du gouvernement à l'attention du président de la République, et ce afin de lui demander de signer l'ordre de la remise de M. Mahmoudi et de l'informer de la décision de la justice libyenne.
Le document signé par le chef du gouvernement de l'époque, Hamdi Jebali donne des détails précis sur la correspondance entreprise entre les autorités tunisiennes et celles libyennes, en vue d'organiser l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen. Une demande est faite au président de la République, en l'occurrence Moncef Marzouki, de donner son accord afin de pouvoir délivrer Baghdadi Mahmoudi.