Plus d'une cinquantaine de Tunisiens ont été arrêtés près des frontières syriennes. Ils tentaient de s'introduire en Syrie pour rejoindre les groupes djihadistes combattant là-bas. « Ces individus, s'ils sont livrés à la Tunisie, ne seront pas accueillis avec des fleurs ». C'est ce qu'a déclaré Taïeb Baccouche, ministre des Affaires étrangères, lundi 7 septembre 2015, sur Jawhara Fm. Le chef de la diplomatie tunisienne a indiqué que les autorités syriennes tiennent à ce que ces djihadistes soient livrés à leur pays d'origine.
Ils seront jugés dès leur arrivée, même s'ils n'ont pas participé aux combats, a affirmé Taïeb Baccouche, expliquant que ces derniers avaient pour intention de faire la guerre et de tuer, « ce qu'est, aux yeux de la loi, un crime à punir», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Walid Louguini, chargé de la communication au ministère de l'Intérieur, a assuré, sur Express Fm, que les Tunisiens de retour des zones de conflits sont sous contrôle des autorités sécuritaires.
« La preuve c'est que chaque semaine on publie un communiqué pour annoncer des arrestations parmi ceux qui étaient dans ces pays et qui préparaient des actes de terrorisme », a-t-il indiqué, soulignant qu'il faudrait rester vigilants et faire preuve de prudence.