Maître Mohamed Boussama, représentant le comité de défense de Slim Chiboub a relevé, dans une déclaration accordée à Business News, ce soir du mardi 15 septembre 2015, certaines remarques à propos de l'affaire impliquant son client. L'avocat, Boussama relève deux anomalies, selon ses propres termes. La première concerne le mandat de dépôt qui n'a pas été renouvelé comme il aurait dû l'être au bout de 300 jours qui ont expiré hier lundi à minuit. Or, souligne Me Boussama, « notre client est toujours détenu sans nouveau mandat». Ensuite, « chose curieuse, à trois reprises, le juge d'instruction décide la libération de M. Chiboub et, à chaque fois, la Chambre des mises en accusation près la Cour d'Appel de Tunis y voit autrement et décide son maintien en détention », assure l'avocat avant d'ajouter que, plus étrange encore, on s'arrange pour que ce soit le même juge à la Chambre des mises en accusation qui statue sur l'affaire même s'il n'est pas en fonction (en déplacement ou en congé).