Le président de la République, Béji Caïd Essebssi, a prononcé un mot à l'occasion de l'obtention de la Tunisie du Prix Nobel de la Paix via son Quartet composé de l'UGTT (centrale syndicale), de l'UTICA (centrale patronale), du Conseil de l'Ordre des avocats et de la Ligue tunisienne des Droits de l'Homme. Béji Caïd Essebssi a d'abord tenu à rappeler qu'en ces temps difficiles, il est important d'entrevoir de l'espoir et que ce genre de bonnes nouvelles prouve que le tableau n'est pas entièrement noir. Il a précisé que ce prix est important, soulignant qu'il s'agit de la consécration du principe basé sur le consensus et adopté depuis la rencontre qui l'a uni avec le président du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi, en France. Le président de la République a indiqué que ce jour là, Rached Ghannouchi s'était engagé à rejoindre le quartet et que les résultats ont été là. « Tout passe par le dialogue et rien ne se fait sans, peu importent les différences » a affirmé Béji Caïd Essebssi. «Je viens de m'entretenir avec le président du parti Ennahdha et je rencontre le secrétaire général de Nidaa Tounes, Mohsen Marzouk, par la suite pour rappeler l'importance du dialogue » a-t-il ajouté.
Béji Caïd Essebssi a, par ailleurs, tenu à exprimer l'importance de l'union nationale face aux défis que rencontre la Tunisie et notamment au terrorisme qui menace le pays. « Ce prix est mérité et je l'ai d'ailleurs appuyé, je félicité les membres du quartet et tous les partis qui ont participé au dialogue ainsi que le peuple tunisien » a-t-il conclu.