Les Tunisiens se plaignent souvent de la hausse des prix des véhicules et recourent de plus en plus au marché des véhicules d'occasion. D'où, la progression importante du marché parallèle qui représente, en volume 40% et en montant 60% du marché total. Dans une interview accordée à Business News, Mehdi Mahjoub, porte-parole de la Chambre syndicale des concessionnaires automobiles et directeur général de City Cars, concessionnaire de Kia Motors en Tunisie, a indiqué, selon des chiffres fournis par les concessionnaires, que le prix d'un véhicule a augmenté de 63% depuis 12 ans (de 2003 à 2015) et ce, malgré le fait que le droit de consommation n'a pas évolué. Une augmentation expliquée par la hausse annuelle de 2% du constructeur et du glissement du dinar par rapport à l'euro et au dollar. Ajouter à cela, les impôts et taxes perçus par l'Etat (droit de consommation, TVA, etc.), qui représentent au moins 40% du prix final du véhicule, on comprend mieux la hausse vertigineuse des prix.