Sur les ondes d'Express Fm, Monia Ben Jémia, nouvellement élue présidente de l'association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a déclaré que les revendications de l'association vont porter sur le changement du Code du Statut Personnel, et réaliser l'égalité totale entre les deux sexes, y compris l'égalité d'héritage. « Le Code du Statut Personnel a été un acquis révolutionnaire, promulgué la première fois le 13 août 1956. Toutefois, le code a plusieurs insuffisances concernant la situation de la femme dans la Tunisie post-révolution. Le Code du Statut Personnel n'est pas autant consacré à l'amélioration de la situation de la femme que la constitution le stipule » a-t-elle souligné.
Elle a ajouté que les inégalités de l'héritage renforcent la marginalisation de la femme qui souffre depuis longtemps de la pauvreté, de la négligence et du chômage plus que l'homme, selon ses propos.
D'autre part, Monia Ben Jémia a souligné que l'Assemblée va mettre de la pression sur le gouvernement « afin d'adopter une nouvelle loi pour protéger les femmes contre tous les actes de violence comme la violence sexuelle, physique et psychologique ». Ce fléau fait des victimes, particulièrement les femmes du milieu rural, qui souffrent de grandes difficultés dans leurs travaux et dans leurs vies quotidiennes.
Elle a invité les médias et la société civile à renforcer l'émancipation de la femme tunisienne qui demeure menacée dans la société, car selon elle, « la justice sociale n'aura pas lieu sans la réalisation de l'égalité entre les femmes et les hommes ». E.B http://www.radioexpressfm.com/assets/uploads/podcasts/760e34c19027ad56e01333fe845fd05024301c1b.mp3