Les CPR s'opposant à la fusion du parti avec Al Irada de Moncef Marzouki, ont rendu public, ce dimanche 14 février 2016, un communiqué, à l'issue des réunions qui se sont tenues les 13 et 14 février à Sousse. D'autres membres dirigeants du CPR ont décidé lors d'un conseil national exceptionnel de fusionner avec Al Irada, ce qui a suscité le courroux, des personnes réunies à Sousse. Ils ont ainsi tenu à souligner plusieurs points, dont notamment :
-La manière honteuse et illégale avec laquelle le nouveau parti « Harak Tounès Al Irada » est en train de faire un vrai hold-up sur le CPR pour créer et étoffer un parti créé sur mesure ;
-L'illégalité des réunions de ce qui est appelé « Conseil national » du CPR, en octobre 2015 et en février 2016, surtout que les participants avaient déjà rejoint Al Irada ;
-Légalité des initiatives entreprises par les deux membres fondateurs, Abdelwahab Maâter et Samir Ben Amor pour s'opposer à la fusion du CPR avec AL Irada ;
-Réclamation de la démission des députés du CPR ayant rejoint Al Irada et leur remplacement par les membres leur succédant sur les listes des législatives ;
-Illégalité de la présidence du Conseil national du CPR par quelqu'un qui occupe un poste de responsabilité dans un autre parti ;
-La formation d'un comité provisoire pour entreprendre toutes les actions légales en vue de recouvrer tout ce qui a été pris au CPR.
A noter, enfin, que le communiqué est signé par 22 cadres du CPR dont les plus en vue sont Abdelwahab Maâter et Samir Ben Amor.