Le chef du gouvernement de gestion des affaires courantes, Habib Essid a affirmé, lundi 8 août 2016, que « toute personne qui s'avèrera impliquée dans des actes de fraude ou de négligence dans le secteur de la santé sera poursuivie ». C'est lors de sa rencontre avec le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, que le chef du gouvernement sortant a pris connaissance des mesures prises à l'encontre des cliniques privées et des hôpitaux publics impliqués dans l'affaire des stents périmés. Une affaire qui fait couler beaucoup d'encre, alors que le ministre a annoncé, au courant de la semaine écoulée que les premiers résultats de l'enquête menée par la direction de l'inspection générale relevant de son département ont révélé l'implication de 14 cliniques de différentes régions du pays et 49 médecins dans cette affaire, au 1er août courant. L'enquête a également révélé que ces stents ont été implantés sur 107 patients. Samedi 6 août M. Aïdi avait également annoncé l'implication de l'hôpital de Sahloul, à Sousse, où deux cas ont été recensés.
