Dans un communiqué publié dans la soirée de dimanche 23 octobre 2016, le ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, s'est enfin exprimé sur l'affaire de la jeune-fille violée à maintes reprises et qui est passée dans l'émission de Alaa Chebbi, Andi Mankollek. Le communiqué explique que le département s'était chargé de l'affaire, au moment où le délégué de la protection de l'enfance a fait remonter ce cas, et ce avant même la diffusion de l'émission. « Le délégué a entrepris une enquête en coordination avec le ministère public et 3 suspects ont été arrêtés pour exploitation sexuelle d'une mineure ».
Le ministère précise que le délégué a constaté que le père de la jeune-fille n'appliquait pas les mesures entreprises. C'est ainsi qu'il a décidé de placer la victime chez sa sœur « mariée et habitant à Sfax, et de transférer le dossier au délégué de la région ». Et de préciser que l'enfant né suite aux viols a été gardé auprès de sa mère et qu'un test de paternité a été effectué, pour découvrir l'identité du père.
En définitive, le département a condamné la manière avec laquelle « certains médias ont traité cette affaire, la diffamation de la victime et d'avoir abordé la question du mariage avec le violeur, ce qui est incompatibles avec la lutte contre toutes les discriminations envers la femme ».
Un communiqué qui intervient bien en retard, alors que l'émission présentée par Alaa Chebbi a suscité tout au long de cette dernière semaine la polémique. La Haica s'est saisi de l'affaire et a décidé de suspendre Andi Mankollek pour une période de 3 mois.