Dans une déclaration accordée, ce matin du dimanche 5 février 2017 à Mosaïque FM, Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'UGTT, a indiqué sur un ton ferme que « la centrale syndicale admet qu'il y ait des divergences avec certains responsables gouvernementaux, mais n'accepte pas que les travailleurs, plus précisément les éducateurs, soient humiliés. Il s'agit là d'une ligne rouge à ne pas franchir sous quelque forme que ce soit. Il est n'est nullement admis que les éducateurs soient comparés à des terroristes armés. Il faut, donc, trouver, des solutions à ce problème et c'est au chef du gouvernement se trouver les alternatives, car on ne peut traiter les grands dossiers à travers les plateaux des médias avec un discours populiste », a-t-il affirmé en substance. Et d'enchaîner, en pointant du doigt le ministre de l'Education sans le nommer, que cette approche populiste est devenue trop flagrante au point qu'elle ne peut plus tromper le peuple tunisien et l'opinion publique. Noureddine Taboubi conclut sa déclaration en affirmant que l'UGTT ne peut plus communiquer avec tous ceux qui se trouvent à l'origine de ces tensions.