« Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, m'a appelé ce matin mais il ne m'a rien dit sur le remaniement ministériel qu'il a opéré ! » a déclaré le ministre sortant de la Fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, ce samedi 25 février 2017dans une déclaration accordée à Shems FM. Il a ajouté que concernant le remaniement partiel du gouvernement qui a eu lieu ce jour, il l'a appris «après la parution du communiqué de la présidence du gouvernement, par téléphone lorsqu'un ami m'a appelé pour m'informer ». « Lesmédias avaient connaissance de mon intention de démissionner » a-t-il ajouté, précisant qu'il avait un rendez-vous de prévu, lundi 27 février 2017, pour présenter officiellement sa démission au chef du gouvernement. Abid Briki a également évoqué la notion de prestige de l'Etat en déplorant le fait que l' « on n'accepte pas de démission mais on limoge ! ». Sur ce sujet, il a indiqué qu'en principe le prestige de l'Etat ne réside pas dans ce type de mesure mais pour des principes bien plus grands.
« Lorsque j'ai adhéré à l'équipe gouvernementale à la lumière de l'accord de Carthage, j'ai fait primer la Tunisie sur mes amis syndicalistes »a renchérit Abid Briki tout en insistant sur le fait qu' « il a grandi au sein de la centrale syndicale » et que personne ne peut lui ôter son droit de la consulter.