Dans sa visite effectuée en Tunisie du 4 au 5 juillet 2017, la vice-première ministre du Québec et ministre des PME, du Développement économique et régional et de la Condition féminine, Lise Thériault, est accompagnée par une délégation de femmes chefs d'entreprise. Etaient, notamment, à ses côtés, la présidente-directrice générale de Femmessor, Sévrine Labelle, la présidente-directrice générale du Réseau des femmes d'affaires du Québec, Ruth Vachon, la vice-présidente, Rayonnement des affaires, chez Desjardins Entreprises Capital régional et coopératif, Claude Delâge et la femme d'affaires, Danièle Henkel. Cette délégation fait part de sa volonté « d'en apprendre plus sur les besoins de la Tunisie et du Maghreb en ce qui concerne la promotion de l'entrepreneuriat féminin, tout en faisant valoir aux femmes entrepreneures et aux organisations rencontrées les atouts et les forces du Québec en la matière ». A cette occasion, une rencontre économique "Apprendre davantage sur les besoins de la Tunisie en termes de promotion et de l'entreprenariat au féminin" a été organisée, ce mercredi 5 juillet au siège de l'UTICA, par l'ambassade du Canada en collaboration avec l'UTICA, la Chambre nationale des femmes chefs d'entreprises et marquée par la présence de la vice-première ministre et de la présidente de l'UTICA Wided Bouchamaoui. Mme Bouchamaoui a indiqué que cette visite a permis d'évoquer la relation entre les deux pays, le secteur des affaires et les manières d'aider les femmes tunisiennes chefs d'entreprises à s'inspirer de l'expérience québécoise notamment en leadership, en formation, en coaching et échange d'informations. Elle a souligné que cet échange est important pour l'UTICA et a précisé que cette visite n'est que le début d'un échange fructueux, en espérant l'intensification des relations entre l'UTICA, la Chambre de commerce canadienne et le Québec en particulier.
Mme Thériault a noté, pour sa part, qu'il s'agit d'une mission exploratoire qui a pour objectif de déterminer de quelle manière le Québec peut développer des liens économiques avec la Tunisie. «Nous avons eu l'occasion d'avoir des discussions très franches sur ce que le Québec fait en matière d'entreprenariat féminin, de quelle manière nous pouvons aider nos PME à réussir et participer à l'essor de nos économies respectives. Il y aura certainement plusieurs rencontres au Québec et en Tunisie, de manière à avoir une relation économique et diplomatique gagnante-gagnante», a-t-elle affirmé. Elle a précisé que lors de cette rencontre, les participants ont pu parler des différents moyens déployés au Québec avec des organismes spécialisés pour faire en sorte que les femmes puissent devenir autonomes.
Lise Thériault a estimé dans son intervention que : «Pour accroître davantage les liens économiques et de coopération reliant la Tunisie et le Québec, nous misons notamment sur le développement à long terme de partenariats prometteurs, entre les entreprises dynamiques et détenues par des femmes d'exception, de nos deux territoires. Des femmes d'affaires tunisiennes et québécoises, qui ont la détermination et la capacité remarquable de se dépasser pour être, plus que jamais, dans l'action. L'entrepreneuriat féminin est une réalité bien vivante, qui permet d'accroître l'autonomisation économique des femmes et de progresser vers l'égalité entre les sexes, et nous avons l'obligation de déployer les efforts nécessaires pour assurer un environnement d'affaires favorable à son essor. Être à la tête d'une organisation ou d'une entreprise représente sans aucun doute une étape majeure dans l'exercice du leadership au féminin».
L'égalité entre les femmes et les hommes s'inscrit parmi les valeurs fondamentales de la société québécoise. Le taux de femmes entrepreneures au Québec est passé de 20% en 1986 à 39% en 2016.
