Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, a affirmé, ce mardi 15 août 2017, que la saisie effectuée ce matin dans des locaux exploités par le président de l'UPL, entre dans le cadre de l'application d'un jugement en référé concernant trois appartements loués par Slim Riahi et dont le bail est arrivé à expiration. Il a expliqué, dans une déclaration accordée à la TAP, que trois jugements ont été ainsi prononcés à l'encontre de M. Riahi pour qu'il libère les lieux, relevant que celui-ci a été averti à plusieurs reprises, dans ce sens, avant d'user des forces publiques pour que les locaux soient évacués.
Ce matin, Slim Riahi, avait déclaré qu'un « un groupe d'inconnus » a envahi ses bureaux au Lac 2. Le chargé de communication du ministère de l'Intérieur, Yasser Mossbah, avait pour sa part, confié à nos confrères de Mosaïque FM, qu'il s'agissait de l'application d'une décision de saisie, sans vouloir donner plus de détails.