Le conseiller présidentiel chargé des relations avec l'ARP et les partis politiques, Noureddine Ben Ticha, est intervenu ce mardi 29 août 2017 sur les ondes de Cap FM pour donner sa lecture du discours du chef de l'Etat, Béji Caïd Essebsi (BCE), prononcé le 13 août dernier. « Le discours historique de BCE a dépassé les frontières du pays ce qui donne une idée de la valeur et de la force de ce speech qui résume la pensée personnelle du président de la République. C'est aussi un discours révolutionnaire car il a pris le risque de se mettre à dos la moitié de la société tunisienne » a-t-il déclaré. Il a aussi ajouté que le discours de BCE a permis « d'ouvrir le débat autour de la femme au Maroc, en Algérie et en Egypte ».
Noureddine Ben Ticha est également revenu sur les déclarations de la députée Ennahdha, Monia Brahim, qui avait dénoncé l'opportunité du débat sur l'égalité successorale. Le conseiller présidentiel lui a asséné sa réponse en lui déclarant « Vous qui mettez en avant la sacralité de l'autorité religieuse d'Al Azhar, sachez qu'en 1952, il avait émis une fatwa contre l'élection des femmes au parlement !». Toujours à propos de la femme tunisienne, Noureddine Ben Ticha a poursuivi : « Aujourd'hui, on se concentre sur la jeunesse et surtout les femmes qui comme le disait Habib Bourguiba « sont la moitié de notre société ». Nous ne pourrons pas avancer si cette moitié n'est pas égale à l'autre moitié ».
Noureddine Ben Ticha a également évoqué le consensus mis en place entre les partis politiques en Tunisie. Il a avancé que « la base, en Tunisie, c'est l'intérêt de la nation et pour le chef de l'Etat l'intérêt de la nation, la réussite du citoyen et l'amélioration de ses conditions de vie priment sur ce consensus ».