La présidente de l'UTICA, Wided Bouchamaoui, est intervenue ce soir du lundi 23 octobre 2017, sur le plateau de Myriam Belkadhi, à la suite de la polémique créée par sa dernière menace de se retirer de l'Accord de Carthage. Elle a tenu à rappeler que l'UTICA ne faisait pas partie de la coalition au pouvoir mais était un partenaire dans l'Accord de Carthage. « Est-il logique que nous recevons le PLF 2018 au dernier moment ? » s'est-elle interrogée. Elle a, également, indiqué que « tous les signataires de l'Accord de Carthage doivent-être traités sur le même pied d'égalité. Nous avons soutenu le chef du gouvernement et ce ne sont pas des paroles en l'air. Quand il a fallu payer, nous l'avons fait ! ».
Wided Bouchamaoui a assuré que l'instabilité fiscale, cumulée avec celle politique, sécuritaire et sociale, ne favorise pas un climat propice aux investissements. Et d'ajouter : « Nous étions les premiers à formuler nos propositions dans les délais, à propos du PLF 2018. Au final, nous constatons que seules les entreprises ont été touchées. On n'a pris en considération aucune de nos remarques ou suggestions ! ».
Mme. Bouchamaoui a affirmé, par ailleurs, qu'il serait plus judicieux d'essayer de trouver des solutions à la problématique du port de Radés ainsi qu'au commerce parallèle, au lieu de recourir aux solutions de facilité en taxant les entreprises. « Il faut des solutions à long terme et non des mesures de rafistolage. La stabilité fiscale est très importante », a-t-elle réitéré. « Maintenant, les jeux sont faits et le PLF 2018 est actuellement devant l'Assemblée. Notre action future sera orientée vers les députés ».