Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) est revenu sur le PLF 2018, à travers un communiqué rendu public aujourd'hui, 25 octobre 2017, soulignant les conséquences négatives de certains articles de ce projet de loi sur l'investissement et donc sur la croissance et la création de l'emploi. Selon le CJD, ces conséquences découlent « d'une absence de vision stratégique à long terme lors de l'élaboration de la loi de finances 2018, ainsi qu'au manque de cohérence avec les réformes à mener ». Le Centre ajoute que l'instabilité fiscale, la lutte contre l'économie parallèle et la lutte contre la corruption, constituent des facteurs importants à prendre en considération.
Le CJD souligne, également, le manque d'évaluation claire et transparente de certaines mesures adoptées dans la loi de Finances 2017 et leurs applications, à l'instar du décaissement du fonds pour le financement de la PME, du fond de restructuration des entreprises en difficulté ou de l'impact des mesures conjoncturelles adoptées. Il est, aussi, question de l'augmentation des taux de TVA et l'élargissement de l'assiette de son application qui est de nature à aggraver le taux d'inflation qui a déjà atteint 5.5% en 2017 en glissement annuel contre 4.2% en 2016.
Ainsi, le centre estime que la LF 2018 doit être basée sur l'adéquation entre, d'une part, les mesures encourageant l'investissement et la croissance économique, et d'autre part par la revue des équilibres budgétaires de l'Etat par la rationalisation du poste de dépenses et l'adaptation des recettes (essentiellement fiscales) en conséquence. Il appelle, donc, le pouvoir législatif, notamment, la commission Finances à l'ARP, à assumer ses responsabilités avant l'adoption finale de la loi, par une revue approfondie de certains articles qui sont à l'encontre de la relance, de l'investissement et de la croissance économique.