Le président par intérim de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Anouar Ben Hassen qui a récemment retiré sa candidature à la présidence de l'instance a évoqué ce mardi 31 octobre 2017 « le flou persistant dans l'organisation des prochaines élections municipales » ainsi que le fiasco de l'ISIE. « Ce qui se passe à l'ISIE aujourd'hui nuit à l'image de toutes les instances du pays » a reconnu Anouar Ben Hassen dans la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM. Il a ajouté qu'une feuille de route a été transmise au tribunal administratif qui l'a validée et que l'ISIE a par la suite demandé aux députés de l'ARP d'élire le prochain président de l'ISIE par tirage au sort. A ce sujet, il a évoqué la confusion des genres dans le processus électoral actuel. « La problématique est qu'il y a actuellement deux processus électoraux celui des élections législatives partielles dans la circonscription d'Allemagne et celui des élections municipales.Et là on ne parle plus de l'ISIE ! » a dénoncé Anouar Ben Hassen.
Il a renchéri que le travail électoral est conditionné par l'élaboration d'un calendrier minutieux pour anticiper les évènements. Le flou actuel nuit à ce processus et la détermination de la date du 25 mars 2018 en tant que point de départ des élections municipales n'est pas encore sûre, a souligné le président par intérim de l'ISIE.
Rappelons que le vote du président de l'ISIE a été reporté deux fois car aucun des candidats n'a réussi à obtenir le nombre de voix suffisant. Une situation de blocage qui a un impact direct sur l'organisations des élections municipales initialement prévues le 17 décembre 2017 puis reportées au 25 mars 2018.