Le député du Front populaire, Mongi Rahoui a été l'invité de Boubaker Ben Akacha ce soir du vendredi 17 novembre 2017, dans le cadre de l'émission « Hadatha Hetha Al Yaoum », pour revenir sur la situation politique et économique actuelle. Mongi Rahoui a indiqué que la relation entre les partis et le gouvernement est, beaucoup plus, une relation d'intérêts partisans que celle d'engagement. « Toutefois, les pressions exercées par les partis au pouvoir sur le gouvernement, ne peuvent être assimilées à de l'opposition. Il s'agit, surtout, de manœuvres politiques pour obtenir leurs revendications ».
Revenant sur ses positions jugées par les observateurs comme étant contraires aux principes du Front populaire, M. Rahoui a expliqué qu'il y a un besoin d'une Tunisie nouvelle, basée sur l'équité sociale et les institutions, dont l'institution de la présidence de la République, l'institution juridique… « Nous considérons qu'il y a un grand vide politique, actuellement, mais le Front populaire a raté l'occasion pour être la deuxième force sur la scène nationale après Ennahdha. Ce ratage est dû à un manquement de la part de la direction du Front. Cela dit je reste au sein du Front, et ce que je dis est notre seul moyen de progresser ».