La présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi a affirmé à Business News qu'elle comparait devant le Tribunal, aujourd'hui, mercredi 9 mai 2018, dans le cadre d'une affaire qui date de 2011, soulignant qu'il s'agit d'une tentative de déstabilisation, « Je ne succomberai pas et je vais résister ! » « C'est une affaire qui remonte à 2011. On m'a accusé d'avoir utilisé une bombe à gaz le jour du procès de dissolution du RCD, alors que ce n'était pas vrai, c'était bien moi qui fût agressée physiquement et moralement et les vidéos en témoignent. Ainsi, et à cause de ce procès mon cabinet a été fermé, j'ai subi un redressement fiscal, tout en faisant l'objet d'un procès pénal », déclare Abir Moussi.
Et d'ajouter : « La justice m'a innocenté, et l'affaire était classée pour moi. Et à ma grande surprise, on m'informe que j'étais condamnée à de la prison par contumace trois jours avant le démarrage de la campagne électorale. On essaye de m'intimider et de me déstabiliser, c'est clair ! mais je résisterai ! aujourd'hui, je comparais devant le Tribunal, et je fais confiance à la justice tunisienne ».
Abir Moussi précise, par ailleurs, que certaines procédures légales n'ont pas été respectées soulignant dans le même contexte qu'elle a porté plainte contre ceux qui l'ont agressé mais aucun procès n'a été ouvert à ce sujet.