L'observatoire national pour défendre la civilité de l'Etat voit le jour en ce vendredi 20 décembre 2019. Cette initiative est née des attaques perpétrées à l'encontre des forces nationales attachées à l'Etat civil et face à la prolifération de l'islam politique dans les organes de l'Etat.
Les signataires ont affirmé avoir été poussés par l'influence des idées radicales et extrémistes sur l'éducation et la montée des orientations politiques basées sur le radicalisme et le populisme.
Ils ont souligné des choix politiques douteux qui consacrent une loyauté à des Etats connus pour leur aversion pour la démocratie et pour financer l'extrémisme religieux. Les signataires ont également pointé les tentatives de vider de son sens le principe d'Etat de droit en œuvrant à faire main basse sur les institutions de l'Etat, les instances indépendantes et rallier par tous les moyens les médias.
Ils ont souligné que le parti vainqueur aux élections se base sur les calculs politiques pour nommer des personnalités aux hauts postes de l'Etat réalisant ainsi des objectifs idéologiques en totale contradiction avec l'Etat civil et la démocratie.
L'observatoire se veut une force de contrôle qui se dresse « pacifiquement » contre le programme de l'islam politique qui a pour objectif de détruire les bases de l'Etat civil.
Les signataires de cette initiative sont : Zahya Jouirou, Sadok Belaïd, Faouzia Charfi, Mohamed Ali Halouani, Raja Boukef, Mohamed Aloulou, Amel Ayari, Fethi Jelassi, Sana Ghnima, Nabila Hamza, Zeineb Toujani, Latifa Hosni, Rafik Boujdaria, Abdellatif Fourati, Ibrahim Eltaief, Abdelkrim Hizaoui, Olfa Youssef, Ikbel Gharbi, Ibrahim Ben Salah, Fatma Mseddi, Saloua Guiga, Amin Mahfoudh, Neila Sellini, Hasna Béjaoui et Mounir Charfi.