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Publié dans Info Tunisie le 23 - 10 - 2009

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Allocution du Président Zine El Abidine Ben Ali
à l'ouverture de la Conférence internationale
« Dialogue des civilisationset diversité culturelle »
( Carthage, le 2 juin 2009 )
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Excellence, Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophonie,
Excellence, Monsieur le Docteur Abdulaziz Altwaijri, Directeur Général de l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (Isesco),
Excellences, Honorables Invités,
Mesdames, Messieurs,
Il me plaît d'ouvrir les travaux de cette conférence internationale sur le thème: “Dialogue des civilisations et diversité culturelle”, et d'adresser mes salutations à tous les participants à cette rencontre, et à tous les organisateurs, en souhaitant la bienvenue aux représentants des organisations internationales, régionales et arabes spécialisées, ainsi qu'aux intellectuels, chercheurs, experts et représentants des médias venus des pays frères et amis. A eux tous, je tiens à exprimer la fierté de notre pays de les voir participer, à cette importante rencontre internationale, dans le contexte de son attachement constant à favoriser les opportunités de communication et de dialogue entre les nations, et à en enrichir les canaux dans les divers domaines.
Tout en remerciant le Docteur Abdulaziz Altwaijri pour son excellente allocution et les nobles sentiments qu'il y a exprimés à l'endroit de la Tunisie et de son peuple, je tiens à l'assurer de notre satisfaction et de notre appréciation pour les relations de coopération privilégiées existant entre la Tunisie et l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et de la Culture (ISESCO). Mes remerciements s'adressent, également, à Son Excellence, M. Abdou Diouf, Secrétaire Général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), pour ses paroles aimables et ses sentiments amicaux envers notre pays. Je tiens à exprimer ma considération pour le concours appréciable apporté par ces deux organisations à la préparation de notre présente conférence, tout autant que pour la consécration de leur contribution au renforcement des fondements de la compréhension et de la coopération entre les peuples.
C'est un motif de satisfaction pour nous de voir cette conférence internationale sur “le dialogue des civilisations et la diversité culturelle”, se tenir dans le cadre de la célébration, par notre pays, de Kairouan en tant que capitale de la culture islamique, pour l'année en cours, cette ville ayant été un phare civilisationnel des plus anciens, qui a rayonné sur la zone méditerranéenne et joue un rôle pionnier dans l'établissement de ponts de communication, de dialogue et de paix entre l'Orient et l'Occident.
Mesdames, Messieurs,
En ce début du troisième millénaire, le monde connaît des mutations profondes et des défis majeurs, tout particulièrement depuis le déclenchement de la nouvelle crise financière et économique, outre une aggravation des écarts économiques, culturels, médiatiques, scientifiques et technologiques entre pays développés et pays en développement, et une amplification inquiétante et préoccupante des obstacles à la paix et au développement.
Face à une telle conjoncture mondiale, nous ne pouvons que persévérer, de concert avec les autres membres de la communauté internationale, dans le choix de la voie du dialogue et de la coopération, sans fléchir ni baisser les bras. C'est que l'ampleur et la gravité des problèmes posés nous commandent de hâter la conjugaison de nos efforts, à tous les niveaux, aux plans local, continental, régional et international, pour nous engager dans une nouvelle phase de coopération, qui admet l'universalité des problèmes qui se posent à l'humanité, sans privilégier les uns par rapport aux autres, ni accorder de l'intérêt à certains problèmes, aux dépens des autres.
Nous avons besoin, aujourd'hui, plus que jamais, d'instituer un partenariat international pour le dialogue, la coopération, la paix et le développement, consacrant la communication entre toutes les nations, partout dans le monde, indépendamment de la couleur, de la race, de la religion ou de la langue.
Nous nous devons de rappeler que les pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité, et les crimes les plus atroces commis à son encontre, puisaient essentiellement leur source dans les doctrines de supériorité raciale et des syndromes de grandeur civilisationnelle et culturelle. Ce sont des doctrines et des syndromes qui ont perdu de vue cette vérité qui fait qu'un homme reste un homme, qu'il ait la peau blanche, noire ou jaune, qu'il soit musulman, juif ou chrétien. Ils ont également fait abstraction du fait que la civilisation humaine est un produit commun puisant dans des sources diverses, grandissant et s'épanouissant à la faveur des apports de divers affluents venant de l'Orient et de l'Occident, du Nord et du Sud; et que la culture humaine, elle aussi, a des origines et des couleurs multiples qu'elle a évolué et pris de l'ampleur grâce à des créations linguistiques, littéraires, intellectuelles et artistiques de peuples de tous les continents.
Aussi rejetons-nous, une fois de plus, et de manière catégorique la tendance raciste qui cherche à propager l'idée de l'existence de races “supérieures” et de races “inférieures”, de cultures “créatrices” et de cultures “stériles”, de religion “pacifique” et de religion “violente”. Car, le progrès et le sous-développement sont deux notions relatives, liées à des facteurs historiques, politiques, sociaux et économiques qui sont en rapport avec les réalités de chaque nation et ses propres conditions, en une période donnée, qui s'estompent rapidement dès que disparaissent les conditions prévalant à l'entour et les causes qui en étaient à l'origine. Quant aux trois religions célestes, elles ont en commun des valeurs universelles auxquelles croient tous les êtres humains, telles que l'appel au dialogue, à la modération et à la tolérance et l'incitation à la fraternité, à la solidarité et à la bonne action.
Nous croyons, quant à nous, que les valeurs du bien, de la vérité et de la justice, que les vertus de l'invention, de la création et de l'esthétique, n'ont point de nationalité, tant il est vrai qu'elles procèdent d'une propension humaniste au contenu universel, qui outrepasse les barrières géographiques et fait abstraction des appartenances ethniques pour servir l'homme, partout où il se trouve. D'où le respect et l'immortalité voués aux grandes figures mondiales, qu'il s'agisse de sages, de poètes, d'hommes de lettres, de philosophes, de penseurs, de savants ou d'artistes, qui ont rayonné sur l'humanité entière, et l'ont fait bénéficier de leurs nobles œuvres, consacrant ainsi la communauté de race et de destinée de tous les êtres humains.
D'un autre côté, nous considérons que le dialogue que nous souhaitons et que nous préconisons de consacrer dans les relations internationales, ne peut réussir que dans la mesure où chacun de nous, à l'Est ou à l'Ouest, s'attache à initier, en premier lieu, son propre pays, à la culture du dialogue, de la tolérance et des droits de l'homme, à travers les programmes d'éducation et d'enseignement, tout autant que dans les activités des composantes du tissu associatif, dans les programmes des moyens d'information et de communication, et surtout auprès des jeunes et des femmes, afin d'ancrer cette culture dans les relations humaines et d'en faire une conviction inaltérable dans la réflexion et le comportement de toutes les sociétés humaines.
C'est bien ce que nous avons pris l'initiative de faire, en Tunisie, depuis le début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, en réaménageant dans ce sens les programmes de l'éducation et de l'enseignement, en créant une chaire universitaire consacrée au dialogue des civilisations et des religions, en instituant un Prix mondial de la solidarité et un Prix mondial pour l'encouragement des études islamiques prônant la modération, le juste milieu et la pensée éclairée, et en accueillant maintes rencontres et conférences régionales et internationales axées sur le dialogue des civilisations et la solidarité internationale, et qui ont été à l'origine d'un ensemble éloquent de pactes et d'appels à ce sujet.
Dans ce même contexte, il nous est également indispensable de nous employer à combattre les phénomènes de pauvreté et d'analphabétisme, la maladie, le chômage, l'enclavement, et la marginalisation, et cela avec toute la détermination et la persévérance dont nous sommes capables, pour trouver des remèdes à ces phénomènes et en extirper les racines, en fonction des moyens et des conditions de chaque pays. Ce sont en effet ces phénomènes qui constituent, aujourd'hui, pour les pays en développement, un handicap majeur qui les empêche de développer leurs propres potentialités pour pouvoir accéder au progrès et à l'invulnérabilité.
Il n'est plus possible ni tolérable, au plan moral, d'ignorer ces conditions humaines, encore moins de les négliger, aussi bien au niveau local qu'aux niveaux continental et international. C'est ce qui appelle la communauté internationale à inscrire sans tarder cette question dans ses politiques et ses choix, de manière à traduire dans les actes les sentiments de solidarité humaine qui existent potentiellement en nous tous et doivent nous inciter à prendre l'engagement de remédier à cette situation et de coopérer en vue d'en atténuer autant que faire se peut l'acuité, dès lors qu'elle représente, sur le long terme, un obstacle à la sécurité et à la paix mondiales.
C'est effectivement ce qui nous a incité à préconiser la création d'un Fonds Mondial de Solidarité, – proposition qui a été adoptée, voici déjà quelques années, par l'Organisation des Nations Unies –, en vue de contribuer à l'élimination des disparités et au renforcement de la solidarité entre les peuples. C'est que le dialogue entre les Etats demeure, à notre sens, inachevé s'il n'est pas accompagné d'une coopération étroite et efficiente dans la lutte contre les dangers qui menacent l'être humain, dans son existence, dans sa dignité et dans son intégrité.
Ces problèmes procèdent de l'essence même des droits de l'homme, droits qui, à notre sens, ne méritent leur nom que lorsqu'ils sont exhaustifs et équitables. Les droits de l'homme ne peuvent, en effet, souffrir aucune séparation ni aucun fractionnement, encore moins la primauté d'une partie de ces droits par rapport à d'autres, ou l'exercice d'un droit aux dépens d'un autre. Il s'agit d'un système cohérent et équilibré dont les finalités se complètent, aux plans politique, économique, social et culturel, la liberté et la démocratie n'ayant point de sens lorsque celui qui en bénéficie ne possède pas les attributs les plus élémentaires d'une vie décente, aux plans de la santé, de l'enseignement, du logement et des commodités essentielles. En la matière, nous croyons, quant à nous, en la globalité et l'universalité des droits de l'homme, tout autant qu'en la nécessité de coopérer pour la consécration de ce concept commun, dans tous les domaines, loin de toute tendance sélective, monopolisation ou exploitation.
Nous signalons, d'autre part, que la loi internationale doit constituer la référence essentielle à laquelle fait recours la communauté internationale et sur laquelle elle s'appuie pour assurer les conditions de la paix et de la coexistence dans le monde. Le respect par tous de cette loi est une condition sine qua non pour la réussite de tout dialogue sérieux entre les civilisations et les cultures. Veiller à protéger le droit international contre les abus et les violations dont il pâtit, et interagir avec ce système dans le cadre de la sincérité et de l'intégrité, est de nature à éviter toute duplicité quant aux normes dans son interprétation et son application, et partant à atténuer les sentiments de déception et d'injustice et à conforter la confiance en la légalité internationale et en les instances onusiennes.
Tout en nous félicitant, en cette circonstance, des opportunités de rencontre et de contact que nous procurent les technologies modernes de l'information et de la communication, et notamment le réseau Internet, nous appelons à faire en sorte que ces technologies ne soient pas exploitées pour approfondir les écarts et les disparités entre les pays, et à faire prévaloir le côté éthique, dans leur utilisation, afin qu'elles contribuent à la propagation du respect mutuel entre l'ensemble des peuples, des civilisations, des cultures et des religions, à leur ouverture réciproque, à l'instauration d'une meilleure connaissance et à la consécration des échanges entre eux, au service de la compréhension et de la paix dans le monde.
Il est vraiment inique de qualifier une culture, une civilisation ou une religion, d'extrémisme et de terrorisme, en se fondant sur des crimes commis par des extrémistes ou des terroristes, pour généraliser le jugement à une nation déterminée en dépit de toute la culture de modération, de fraternité et de paix qu'elle a portée et qu'elle porte encore.
Il est également injuste que certains médias, de par le monde, s'emploient à diffuser des informations qui portent préjudice aux autres religions et cultures et à leurs symboles, et cherchent à consacrer une image stéréotypée, préconçue et fausse à une nation entière, au risque de heurter les consciences et d'attiser la rancoeur et la haine parmi les extrémistes des deux bords.
En ce qui concerne la diversité culturelle, nous considérons que le respect des identités et des spécificités des peuples constitue le meilleur cadre pour l'instauration d'un dialogue équilibré, d'égal à égal, entre les civilisations, les cultures et les religions. De par la pluralité de ses affluents et la densité de ses contenus, la différence culturelle est incontournable pour l'enrichissement de la civilisation humaine. Cependant, la différence ne doit pas justifier la négation ni l'exclusion, mais offrir, bien au contraire, de vastes horizons à la diversité et à l'enrichissement. S'entêter à vouloir propager un seul modèle standardisé de culture qui doit être imposé à l'ensemble de l'humanité, représente, à nos yeux, une coercition exercée à l'encontre des réalités et de l'histoire, et susceptible de priver la culture humaine de la pluralité de ses créations et de ses acquis, et de préparer le terrain à la prédominance des tendances fanatiques et extrémistes et non point à la compréhension et à la concorde.
Il me plaît, en cette circonstance, de rendre hommage aux efforts de l'ensemble des organisations internationales et régionales qui apportent leur soutien à la diversité culturelle, et de louer les initiatives, les recommandations et les résolutions y afférentes, émanant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO), l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), l'Organisation Arabe pour l'Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), l'Organisation Internationale de la Francophonie, le Conseil de l'Europe, ainsi que toutes les parties qui soutiennent cette orientation, s'agissant d'attitudes humanistes nobles et courageuses, qui reflètent le contexte réel de la civilisation et de l'histoire.
A nos yeux, la Convention sur la “protection et le renforcement de la diversité des formes d'expression culturelle, qui a été adoptée par les Etats membres de l'UNESCO, au mois d'octobre 2005 à Paris, constitue un acquis historique appréciable et un apport qualitatif éminent, qui mérite de notre part tout soutien et appui.
Notre voeu est que cette Convention retienne toute l'attention et la sollicitude requise de la part de tous les Gouvernements, des décideurs, des composantes de la société civile, et de l'ensemble des parties concernées par les questions de civilisation et de culture en général, en vue d'aider à l'instauration de relations internationales saines, fondées sur la complémentarité et le respect mutuel.
Tout en rendant hommage, dans ce contexte, à tout apport positif à la sauvegarde du patrimoine mondial de civilisation et de culture, partout où il se trouve, je forme l'espoir de voir toutes les organisations internationales et les organisations gouvernementales et non gouvernementales, s'attacher à œuvrer au respect des sites historiques et des composantes du patrimoine de chaque pays, et à leur protection contre toutes formes d'atteinte, de violation et de profanation.
Je saisis cette occasion pour exhorter tous les pays épris de droit, de justice et de paix, à œuvrer sans retard à mettre un terme aux violations répétées que subit, aujourd'hui, le patrimoine religieux, culturel et historique dans les territoires palestiniens occupés, tout particulièrement dans la ville d'Al-Qods Al Sharif que nous célébrons, cette année, en tant que capitale de la culture arabe.
Mesdames, Messieurs,
Pour conclure, je tiens à vous réitérer mes souhaits de bienvenue en Tunisie et à exprimer la fierté que m'inspire la tenue, dans notre pays, de cette grande conférence internationale, ainsi que la satisfaction que me procure la coopération qui nous lie à l'ISESCO, à l'Organisation Internationale de la Francophonie, et à l'ensemble des organisations régionales et internationales spécialisées auxquelles nous réaffirmons, en cette circonstance, que la Tunisie a été et demeure une porte ouverte sur le monde, pour la rencontre, le dialogue et la coopération en tout ce qui peut apporter bien-être, sécurité et paix à l'humanité.
Je suis persuadé que votre présente conférence réussira, grâce à la participation d'un si grand nombre de compétences scientifiques, culturelles et religieuses, à émettre des recommandations pratiques propres à consacrer le dialogue des civilisations, ainsi que la reconnaissance et le respect de la diversité culturelle.
Avec mes meilleurs vœux de bonheur et de succès, à vous tous.


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