INFOTUNISIE-Considérée comme « le Neuvième art », la bande dessinée est sémiotique, iconographique et permet de raconter des histoires avec un enchaînement signifiant de dessins. Au fil des années, la bande dessinée s'est émancipé de son statut comique pour asseoir une nouvelle expression artistique et devenir actuellement le principal médium de l'application de l'art séquentiel au support papier. Car l'idée transcrite passe forcément par la feuille immaculée jusqu'à la construction en image d'un scénario. A ce propos, l'association du livre de Tazarka (gouvernorat de Nabeul), participante active au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême et à celui d'Alger où elle a gagné plusieurs prix, organise son 13éme salon international de bande dessinée sous le thème des « Fraises » qui a débuté le 22 et se prolongera jusqu'au 29 août, à la maison de la culture de Tazarka et au centre culturel Néapolis de Nabeul. Au menu de ce salon, qui coïncide avec le mois de Ramadan, figurent plusieurs manifestations : des expositions variées, des tables rondes, des ateliers de formation, un ciné-club enfant, séances de projections de films, des animations sur les plages les après- midi… Le salon rend un vibrant hommage à une pléiade d'artistes dans divers domaines de la création dont Jamil Joudy, Abdel Aziz Maherzi, Samir Agrebi, Sofiane Chaâri, Jaâfar Gasmi, Farès Naânaâ… Ainsi, des expositions consacrées à la bande dessinée sont organisées à la maison de la culture de Tazarka avec la participation des bédéistes Chedly Belkhamsa, Seif Nechi et Mahmoud Rebai (Tunisie), Nassreddine Ghezali(Algerie), Domy Meunier (Belgique) et Marc Gioditch (France), outre le projet de fin d'études de Safa Messaadi, de l'Institut supérieur des Beaux arts de Tunis, en rapport avec le Salon. Ce rendez- vous qui est devenu incontournable pour les professionnels et les bédéphiles enregistre, également, la participation de plusieurs artistes dont Chedly Belkhamsa, Seïf Nechi, Mahmoud Rebaï, Nasreddine Ghazeli, Domy Monnier, Marc Gioditch. Par ailleurs, il est à rappeler que la première revue tunisienne de bande dessinée pour enfants « Irfane » a vu le jour en 1965. Puis c'était au tour de la revue « Kaous Kouzah » dont le parcours a duré cinq ans. Quant au premier festival tunisien de la bande dessinée, il s'est tenu en 1985.