INFOTUNISIE – Un groupement d'entreprises innovantes dans le secteur des nouvelles technologies en particulier l'énergie solaire, des centres de recherche publics ou privés dans les spécialités du village ainsi que des espaces d'expérimentation pour tester les technologies mises au point et exploitées outre l'expérimentation agronomique : toutes ces composantes seront réunies dans le projet de la cité de l'éco – solaire dans le Sud tunisien et plus précisément dans un site approprié reliant Djerba à Zarzis. Connu par son climat chaud, le Sud-est tunisien présente un environnement propice pour l'investissement dans les énergies renouvelables, particulièrement l'énergie solaire ce qui constitue un facteur de développement durable. Selon les promoteurs de ce projet, l'objectif est le dessalement de l'eau de mer à des coûts compétitifs et sa distribution aux agriculteurs de la région en vue de production agricoles à haute valeur ajoutée, pour une commercialisation sur le marché international. A l'origine de cette initiative, l'association de Zarzis pour le Développement Durable et la Coopération Internationale (ADDCI), une association dynamique, créée en 2002, qui a organisé récemment un séminaire international pour échanger les points de vue et débattre de la faisabilité du projet et dont la coordination générale s'est appuyée sur un comité d'organisation ainsi qu'une pléiade de volontaires en charge de la logistique, communication et contenu scientifique. Il est à noter qu'il ne s'agit aucunement du premier projet en la matière. Un autre projet a été lancé au Sud-ouest tunisien au début de l'année 2009 lors d'un séminaire organisée à la Cité des Sciences de Tunis organisé par le Rotary Club Tunis El Manar et sous la présidence de M. Abdelaziz Rassaâ, Secrétaire d'Etat chargé de l'Energie renouvelable et des Industries alimentaires. Il s'agit du projet Soleil de Nefta (gouvernorat de Tozeur) consistant en la généralisation de l'énergie solaire dans cette ville du sud tunisien pour répondre aux besoins de la communauté (quelque 25 000 habitants), à l'acheminement de l'eau vers ses oasis (500 mille palmiers), et au tourisme (une petite dizaine d'hôtels).