Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, a présidé, samedi après-midi, à l'hôtel de ville de Tunis, à La Kasbah, la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours national de mémorisation et de psalmodie du Saint Coran. Le premier Ministre a, à cette occasion, souligné l'intérêt particulier accordé au saint coran par le chef de l'Etat, qui ne cesse d'encourager la Ligue des associations coraniques et s'emploit à lui réunir les meilleures conditions d'accomplissement de sa noble mission, outre l'attention qu'il attache aux mosquées, aux préposés aux lieux de culte et aux imams-prédicateurs. Il a ajouté que le mois sacré de Ramadhan connaît des activités intenses que reflètent les veillées religieuses et les concours de mémorisation, de psalmodie et d'exgèse du Saint Coran, parallèlement aux multiples manifestations et conférences intellectuelles. M. Mohamed Ghannouchi a fait observer que cette dynamique a dépassé le seul cadre national, dès lors que le mois de Ramadhan coïncide, chaque année, avec l'organisation, en Tunisie, d'un Concours coranique internationale, ainsi que de plusieurs rencontres et conférences spécialisées consacrées à l'examen de questions et de sujets portant sur la sublime religion islamique. Autant le Chef de l'Etat s'est attaché a raffermir les fondements de l'Islam en Tunisie et à le faire valoir, a-t-il ajouté, autant il veille, à consolider l'image radieuse de la religion islamique dans le monde et à le protéger contre toutes les tentatives visant à le dénaturer, tout en accordant un intérêt majeur à l'instauration du dialogue entre les civilisations et les religions. Le Premier ministre a rappelé, dans ce contexte, la création du Prix international du Président de la République pour les études islamiques, en vue d'enrichir la pensée de l'Ijtihad. Il a indiqué que les nombreuses manifestations organisées dans le cadre de la célébration de Kairouan, capitale de la culture islamique pour l'année 2009, ont été des occasions idoines pour mettre en relief la profondeur et la richesse de la civilisation arabo-islamique en Tunisie, et se remémorer le rôle assumé jadis par cette ville en matière de diffusion de la sublime religion islamique et du renforcement de son rayonnement.
