INFOTUNISIE –La publicité reste parmi les secteurs les plus rentables compte tenu de son rendement économique et ses prestations de services outre les recettes qu'il engendre. En Tunisie, le secteur de la publicité a connu certaines lacunes liées notamment à l'utilisation du système de cahier des charges, ce qui a entrainé l'accès de sociétés étrangères à cette profession sans répondre aux conditions minimales d'exercice, ainsi que la baisse de la qualité des prestations de services de nature à affecter le rendement de cette activité. C'est dans ce cadre que la réglementation de la profession d'agent de publicité, a fait l'objet d'un projet de loi, adopté par la Chambre des Conseillers, mardi à Tunis, lors d'une séance plénière. Evoquant les raisons de l'abandon du système de cahier des charges et les effets de la nouvelle loi sur le rendement du secteur, M. Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'artisanat a souligné que cette loi est de nature à organiser le secteur et le structurer afin de renforcer sa contribution dans le système économique, dans le cadre de l'évolution de la publicité commerciale dans les dernières années. Par ailleurs, l'abandon du système de cahier des charges ne s'oppose pas au principe de libéralisation du secteur des services à laquelle s'est engagée la Tunisie auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'UE. Les agents et sociétés de publicité commerciale doivent, ainsi, régulariser leurs situations dans un délai ne dépassant pas 6 mois. Le ministre a précisé que ce secteur compte actuellement 243 sociétés avec un chiffre d'affaires de 100 millions de dinars employant nombreux diplômés universitaires.