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Crise financière internationale : Le secteur bancaire maghrébin épargné, pour le moment
Publié dans Info Tunisie le 31 - 07 - 2008

La crise financière qui plane sur le monde, actuellement, risque d'être plus grave que celle de 1929, avertissent les experts et analystes financières. Unique en son genre, elle est due principalement à la crise des « subprimes » (crédits fonciers à haut risque), aux USA. Le Maghreb n'étant pas isolé du reste du monde, quels seront les impacts de cette crise économique et financière sur le secteur bancaire et financier maghrébin ?
La politique financière adoptée par les USA, notamment en matière de « subprimes », a fini par créer une crise économique et financière dont les impacts risqueraient fort de toucher le monde entier. L'augmentation subite et rapide des taux d'intérêt a crée des situations d'incapacités de paiement, qui ont conduit à l'apparition de difficultés de taille pour les sociétés financières américaines, qui ont perdu leur équilibre financier. Et, le pire c'est que la crise s'est vite propagée dans le monde. Car, les institutions de crédits américaines ont placé sur le marché financier international des outils d'investissements complexes et surtout non transparents.
Conséquences : une crise de confiance dans le système financier mondial et un grave problème de liquidité, avec en prime une chute des indicateurs de la bourse mondiale. Et, si l'on ajoute à tous cela, la hausse vertigineuse des prix des carburants, des produits alimentaires de base et des matières premières, à cause de la spéculation, le cocktail devient explosif, générant au passage, de sérieux handicaps pour les processus de développement et de stabilité sociale dans le monde.
Cette crise a clairement mis à nu les insuffisances du système financier mondial, caractérisé par une vulnérabilité excessive, et les limites des agences de notation et organismes de contrôle, qu'ils soient locaux ou internationaux, en ce qui concerne la gestion et l'évaluation de risque. En effet, celles-ci n'ont pas réussi à s'adapter et à être en phase avec le développement rapide, les innovations de produits financiers et des méthodes de gestion et de prévention des risques. La crise a, par ailleurs, mis en évidence la gravité du décalage entre l'économie réelle et le domaine financier dont l'inflation énorme constitue, désormais, une force occulte difficile à contrôler et encore moins à infléchir. Et, ce sont, comme toujours d'ailleurs, les pays en voie de développement et les pays émergents qui en paieront les pots cassés, bien qu'ils ne soient en rien, à l'origine de la crise. Ils se retrouveront dans l'incapacité d'assurer la demande en besoins alimentaires de la population et surtout de garantir ou de préserver leur équilibre financier.
Dans ce contexte, si la crise prend encore de l'ampleur, le rôle des Banques Centrales est capital. Ce sont elles, justement, qui ont toujours réussi à contribuer à contenir les crises et en atténuer les conséquences et les répercussions. Une mission assurée grâce à leur capacité à interagir avec leur environnement et à être en phase avec les développements rapides au niveau de l'industrie financière.
En tout état de cause, la solution à la crise actuelle est dans l'adoption d'une démarche collective rigoureuse. Objectif : trouver des solutions urgentes pour limiter la crise et ses impacts négatifs sur les économies du monde entier.
Et, les pays Maghrébins dans tout cela ? Quels impacts sur leur économie, sur leur système bancaire et financier ? De l'avis des experts, il semblerait que la crise n'a pas eu, aujourd'hui, en tous cas, un impact évident sur le Maghreb. On n'a pas, en effet, enregistré des conséquences directes sur le secteur financier maghrébin. Car, actuellement, les banques locales de la région n'ont pas le droit d'intervenir, dans les outils financiers perturbés par la crise des garanties de l'immobilier. Néanmoins, on ne peut omettre que la crise actuellement a élargi le recours à l'endettement sur le marché financier international, ce qui aurait, certainement, un impact négatif sur la mobilisation des ressources extérieures, pour le financement de l'économie et de l'investissement. A cela s'ajouterait l'effet du ralentissement de la croissance, notamment en Europe qui ne manquerait pas d'influer sur la demande et partant sur les exportations des pays du Maghreb.
La solution résiderait, selon les experts et analystes financiers, dans la coopération et le partenariat entre les secteurs financiers maghrébins, seuls habilités à renforcer davantage la solidité des organismes financiers, à enraciner la culture de la transparence et à œuvrer à asseoir un secteur financier maghrébin intégré dans son environnement extérieur et capable de se prémunir contre les crises mondiales.


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