La Tunisie participe aux travaux de la 13e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies qui se déroulent du 1er au 26 mars à Genève. Cette session est consacrée à l'examen de la situation dans le domaine des droits de l'Homme dans le monde y compris les incidences de la crise économique et financière mondiale. A cette occasion, M. Abdelwaheb Jemal, ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève et chef de la délégation tunisienne a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en exergue les réalisations de la Tunisie dans les différents domaines des droits de l'Homme et de leur préservation. Il a indiqué que la Tunisie qui a l'honneur de présenter son rapport national dans le cadre du mécanisme de l'examen périodique universel depuis avril 2008, est déterminée à poursuivre le suivi de la mise en oeuvre des recommandations issues du Conseil des droits de l'Homme, respectant ainsi ses engagements internationaux qui s'inscrivent, également, dans les constantes de sa politique nationale. La politique tunisienne, a-t-il ajouté, a fait des droits de l'Homme un pilier fondamental de son système sociétal et l'un des hauts principes inscrits dans sa constitution. Evoquant les nobles dimensions humanitaires des initiatives du président Zine El Abidine Ben Ali à l'échelle internationale, l'ambassadeur représentant permanent a affirmé que la Tunisie tout en appelant de nouveau à oeuvrer davantage pour la concrétisation du Fonds mondial de la solidarité, se félicite de la large adhésion exprimée à l'égard de l'initiative du président Zine El Abidine Ben Ali, relative à la proclamation de 2010, année internationale de la jeunesse à travers l'adoption d'une résolution à ce sujet par l'Assemblée Générale des Nations Unies. Il a indiqué que cette manifestation mondiale offre une occasion à tous pour s'employer davantage à consacrer les valeurs universelles des droits de l'Homme dans les rangs de la jeunesse, promouvoir le rapprochement entre les peuples et éliminer les différentes formes de ségrégations et d'exclusion. L'ambassadeur représentant permanent a mis en relief les choix de la Tunisie de l'ère nouvelle en matière de promotion de la condition de la femme, la préservation de ses droits et la consolidation de sa place, relevant que la femme en Tunisie constitue un facteur de paix et de sécurité et un symbole de modernité et de progrès. Evoquant la place et l'importance des droits de l'Homme dans le projet sociétal initié par le Président Ben Ali, M. Jemal a indiqué que la Tunisie, qui a été parmi les membres fondateurs du Conseil des droits de l'Homme, est soucieuse de contribuer, de manière agissante, aux travaux de cette institution et de participer au débat constructif engagé en son sein, dans le but d'atteindre, a-t-il dit, les nobles objectifs pour lesquels il a été crée, développer le processus des droits de l'Homme et inculquer ses principes et vertus, dans la mesure où ces droits sont le prélude à tout processus de progrès et de modernisation. Il a indiqué que l'évaluation permanente par le Conseil de la situation des droits de l'Homme dans les différentes pays du monde, à travers le mécanisme de l'examen périodique universel, constitue un important apport au dispositif des droits de l'Homme dans leur universalité, leur globalité, et leur interdépendance. La Tunisie, a-t-il ajouté, a été parmi les premiers pays a avoir adopté ce mécanisme, qui a représenté pour elle une opportunité à travers laquelle elle a mis en exergue son approche globale en matière des droits de l'Homme ainsi que sa constante détermination à protéger, à défendre et à promouvoir ces droits. Dans ce contexte et dans le droit fil des législations, mesures et dispositions annoncées par la Tunisie, au cours de la 10e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme, tenue au mois de mars 2009, M. Abdelwaheb Jemal a indiqué que la Tunisie a parachevé le dépôt de ses rapports périodiques aux organes des traités, l'amendement de la loi relative au soutien de l'effort international dans la lutte antiterroriste, la promotion du système de la justice pénale et l'élargissement des alternatives aux peines privatives de liberté. Il a, également, rappelé que la Tunisie a accueilli, au courant du mois de janvier 2010 le rapporteur spécial de l'ONU sur la protection des droits de l'Homme et la lutte antiterroriste, réuni toutes les conditions nécessaires à sa visite et donné son accord de principe au rapporteur spécial sur les conditions de détention en Afrique pour se rendre en Tunisie. Il a affirmé, en conclusion, que la Tunisie est déterminée à poursuivre son action en faveur de la diffusion de la culture des droits de l'Homme, à la plus large échelle, convaincue du fait que prendre conscience et s'imprégner de ces droits est une condition de leur garantie et de leur pérennité.