INFOTUNISIE – «Ensemble pour la consécration du dialogue et de la compréhension mutuelle» a été le thème du forum des étudiants africains organisé à Tunis par l'Organisation des étudiants du Rassemblement Constitutionnel Démocrates (RCD), dont les travaux ont été clôturé sous la présidence de M. Kamel Morjane, membre du Bureau politique du Rassemblement et ministre des Affaires étrangères, en présence, notamment, de M. Mohamed Ghariani, secrétaire général du RCD. M. Kamel Morjane a souligné à cette occasion l'importance des efforts menés, en Tunisie, depuis le changement du 7 novembre 1987, pour consolider les attributs de la civilisation tunisienne reflétant les choix du Président Ben Ali, en vue de garantir la liberté de croyance, la promotion de l'enseignement des langues, l'encouragement de nos jeunes à leur apprentissage, ainsi que le renforcement de leur aptitude à accéder aux niveaux les plus élevés des sciences et des connaissances. En effet, la Tunisie s'est attachée, «tant dans sa constitution qu'en matière des lois», a-t-il poursuivi, «à faire du dialogue, de l'entente et de la rationalité, ces valeurs qui sont les fondements du projet civilisationnel du Président Zine El Abidine Ben Ali, une ligne de conduite afin que la Tunisie demeure, constamment, un pôle de rayonnement parmi les nations et un pont au service de la paix, de la stabilité, de la justice, du développement et de la solidarité entre les peuples» Le ministre des Affaires étrangères a par ailleurs rappelé les initiatives et projets avancés par la Tunisie afin d'enraciner la culture du dialogue et réduire les fractures économiques, et ce après avoir mis en exergue le statut privilégié et stratégique que «la dimension africaine a, toujours, représenté pour la diplomatie tunisienne et dans la conception de ses relations internationales». Il s'agit entre autres de la «Charte de Carthage sur la Tolérance» en avril 1995, la création en novembre 2001, de la «Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions», l'adoption, en décembre 2002, par l'Assemblée générale des Nations Unies, sur initiative tunisienne, du Fonds Mondial de Solidarité pour contribuer à la lutte contre la pauvreté dans le monde, ainsi que l'organisation d'un Sommet Mondial sur la Société de l'Information (SMSI) dans sa 2e phase à Tunis ayant pour motivations la réduction de la fracture numérique et le renforcement de la diversité culturelle (novembre 2005), outre la proclamation, sur proposition de la Tunisie, de l'année 2005, «année internationale du sport au service de la paix». Evoquant la toute «récente initiative tunisienne, et non des moindres» de proclamer 2010, «année internationale de la jeunesse: Dialogue et compréhension mutuelle», M. Kamel Morjane a souligné qu'elle vient traduire «la volonté tunisienne d'ancrer chez les jeunes générations, les valeurs universelles et les principes de partage. «L'année 2010, coïncide symboliquement avec 50 ans d'indépendance de nombre de pays africains», a-t-il fait remarquer. «Cette initiative du Président Zine El Abidine Ben Ali s'inscrit, a précisé M. Morjane, dans une vision qui se fonde sur la volonté de faire triompher dans le monde les valeurs de tolérance, de modération, de respect de l'autre et de rejet de toute violence et de toutes formes d'extrémisme», d'autant plus qu'elle «l'expression de la volonté d'établir un pacte de civilisation où tous les peuples, toutes les cultures et toutes les nations participent collectivement à mieux redessiner et réécrire le destin de l'humanité». L'objectif étant de vivre dans une nouvelle ère de paix, de tolérance, de respect mutuel et de développement solidaire. M. Morjane a conclu que la jeunesse africaine représente «le capital le plus important », la richesse du continent africain, et le «symbole de son aspiration à un avenir meilleur», tout en exaltant les capacités d'innovation des jeunes, leur dynamisme et leur enthousiasme ainsi que leur aspiration sincère afin d'instaurer « un monde meilleur plus juste et plus solidaire».