INFOTUNISIE – Le traitement de l'eau, en général, ainsi que la nécessité de garantir le traitement complémentaire et bactériologique de cette ressource vitale en particulier, afin de garantir sa qualité, ont fait l'objet, samedi 19 juin 2010 à Tunis, de la première session de travail du Conseil national de l'eau. Crée le 09 mars 2010, le Conseil national de l'eau, se veut un cadre de réflexion et de concertation avec pour principale mission de mettre en place les orientations futures dans le secteur de l'eau, d'assister le ministère de tutelle, notamment pour tout ce qui est proposition de principes généraux de la mobilisation et de la valorisation de l'utilisation des ressources en eau. Les intervenants ont, également, soulevé l'importance de contrôler les puits profonds compte tenu de leur impact quant à la salaison des nappes phréatiques proches de la mer. Cette rencontre a constitué l'opportunité de passer en revue les acquis réalisés en Tunisie en matière de mobilisation des ressources hydrauliques, d'utilisation de ressources non-conventionnelles (dessalement de l'eau de mer, l'utilisation de eaux traitées), ainsi qu'en matière de rationalisation de l'utilisation des eaux d'irrigation dans le domaine agricole. En effet, « le système de préservation des eaux adopté, a permis de garantir un équilibre entre l'offre et la demande et de couvrir la demande au cours de la période de l'été », a souligné M. Abdessalem Mansour, ministre de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche. Il a, par la même, souligné la nécessité de renforcer le secteur dans la perspective de maîtriser la gestion des ressources hydrauliques, pour ainsi satisfaire la demande incessante. Il est à noter, dans ce sens, que les prévisions de la prochaine période tablent sur un taux de mobilisation de 95% des ressources hydrauliques, à l'horizon 2016, et prévoient la réalisation d'études prospectives à l'horizon 2050 ainsi que la poursuite du raccordement des barrages et l'utilisation de leur surplus en eaux. Le prochain quinquennat (2009-2014) sera également accentué par la poursuite de l'exécution du programme national de dessalement de l'eau de la mer et la maîtrise des techniques, avec des superficies irriguées consolidées grâce aux technologies modernes économiques en eaux afin d'atteindre 200 mille hectares.