INFOTUNISIE- La Tunisie vivra, huit jours durant, au rythme de la musique maghrébine et arabe à l'occasion de la première session des Journées musicales de Carthage (JMC) qui s'est ouverte, samedi soir, au Théâtre municipal de Tunis. Cette manifestation culturelle organisée par le ministère de la Culture et de la sauvegarde du patrimoine, en collaboration avec l'Etablissement de la télévision tunisienne se poursuivra jusqu'au 25 décembre 2010. Elle s'est assignée pour objectifs de s'ouvrir davantage sur la diversité de la scène musicale maghrébine, arabe et méditerranéenne et se veut un nouvel espace pour faire connaître des chanteurs et des musiciens de talent. Présidant l'ouverture de cette manifestation, M.Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, a mis en exergue la décision du président Zine El Abidine Ben Ali de créer les Journées musicales de Carthage, décision qui, a-t-il dit, a été saluée par tous les créateurs tunisiens, selon la TAP. La soirée d'ouverture, à laquelle ont assisté de nombreux mélomanes et des hôtes arabes, a été marquée par une cérémonie d'hommage à la chanteuse Naâma, au compositeur Mohamed Ridha et au parolier Ridha Khouini. En prélude, une composition musicale a été jouée, avant que des artistes tunisiens ne se succédent sur la scène pour interpréter des chansons des artistes honorés. Par ailleurs, la chanteuse marocaine Zeineb Yasser a chanté ''mahboubi alech'', une chanson dédiée au festival, écrite par Ridha Khouini. Lors de cette 1ère session, quelque 35 concerts seront assurés par des artistes de nationalités différentes, dont les uns sont des noms confirmés. Dans son volet pédagogique, la manifestation sera marquée par des ateliers dédiés au luth et destinés aux étudiants des Instituts de musique (20-24 décembre) ainsi que par une session de formation ayant pour thème ''la composition assistée par ordinateur'' (19 au 24 décembre). Un colloque scientifique international se tiendra les 20 et 21 décembre, au siège de la Bibliothèque nationale de Tunis sur ''l'industrie musicale et les technologies modernes''.