Le partenariat entre la Banque asiatique de développement et la Banque africaine de développement se développe. Lundi, 27 juin 2011, les deux banques ont procédé à la signature d'un protocole d'accord pour l'établissement d'un programme de financement pour le commerce. Il s'agit de stimuler le commerce africain et plus largement le commerce Sud-Sud. En vertu de ce partenariat, la Tunisie peut bénéficier, indirectement, d'une couverture plus importante des risques : « Les pays africains pouvaient, en contre partie, accroître leur volume de vente en Tunisie. C'est un signal très fort pour le développement du commerce en Tunisie », a indiqué M. Ghasi ben Ahmed, expert Commercial principal de la BAD. Selon M. Philip C. Erquiaga, directeur général du département des opérations du secteur privé de la BAD, il s'agit d'une nouvelle étape de financement du commerce : « Nous comptons, à travers cette coopération, appuyer les Africains dans leurs processus de développement ». En 2010, la Banque asiatique de développement a débloqué environ 2,8 millions de dollars pour développer le commerce des pays africains, soit une augmentation de près d'un milliard par rapport à 2009. Elle cible les pays où l'accès au financement pour le commerce est difficile. Les entreprises des pays en voie de développement ont, en effet, des difficultés à obtenir les financements pour le commerce. Elles ont besoin d'acquérir les composants de l'étranger ou de vendre leurs produits aux autres pays. Elles se trouvent empêchées de participer pleinement au commerce international qui s'est accru de 14,5% en 2010, le rythme annuel le plus rapide jamais enregistré. Ce partenariat est très important pour promouvoir la croissance économique de l'Afrique : « Utiliser le cadre du Programme de financement pour le commerce développé par la Banque asiatique de développement aidera la banque africaine de développement à réaliser en Afrique, ce qui a été fait pour le commerce en Asie plus rapidement et pour un coût moins élevé. Le moment venu, nous nous attendons à ce que les relations entre l'Afrique en développement et l'Asie en développement se renforcent, ce qui résultera en un commerce Sud-Sud bien plus important qui permettra de réduire les déséquilibres économiques internationaux », a déclaré Philip Erquiaga, directeur général du département des opérations du secteur privé de la Banque asiatique de développement. Khadija. T