Le secrétaire général de l'Association des Tunisiens des grandes écoles, M. Walid Kalboussi, était l'invité de radio Express FM, afin d'expliquer les raisons qui l'ont poussé à se retirer de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversations, présidée par M. Abdelfattah Amor. M. Kalboussi a évoqué les circonstances de la participation de l'ATUGE à la commission en avril 2011. A ce moment là, l'Instance était en train de chercher un second souffle suite à une dure campagne de déstabilisation de la part des avocats et de l'appareil judiciaire. Il a regretté également, le fait que cette instance n'ait aucune visibilité sur les procédures de gestion des dossiers par la commission technique. D'après lui, l'environnement de soupçon actuel nécessite l'amélioration des mécanismes de traitement des dossiers plutôt que la définition d'une structure future pour la lutte anti-corruption. Parmi les questions qui ont été évoquées par le secrétaire général de l'ATUGE, la relation conflictuelle avec l'appareil judiciaire. Les dossiers transmis à la justice ne seraient pas traités en temps et en heure.