Pour les partis politiques, les contacts de proximité prédominent. Le Parti Ettahrir a choisi dimanche matin 27 novembre la grande place de Hammamet en face de la Médina pour faire connaitre son programme. Une manière de faire adhérer les citoyens à ses thèses. Ils étaient nombreux à venir se documenter sur ce parti, dialoguer avec ses partisans et écouter ses adhérents. Barbes et tuniques, ces salafistes sont partisans d'un islam rigoriste, qui prône une application littérale de la Charia (loi islamique). Aujourd'hui, on estime les salafistes à 200 au maximum, âgés de 20 à 30 ans, et à de 5 et 7.000 le nombre de leurs sympathisants. Ils se divisent entre deux grandes tendances: ceux qui se réclament d'un islam apolitique, conservateur et non violent, comme c'est le cas de Hizb At-Tahrir. Et ceux, plus minoritaires encore, qui se réclament du djihadisme, d'une prédication de combat. Ces salafistes, calmes et accueillants ont essayé de présenter au public les grands traits de leur constitution et leurs orientations politiques qui reposent sur la souveraineté de la oumma sur le califat comme meilleur régime et sur la Charia comme meilleure constitution.