M. Hamadi Jebali, a dû revoir la composition du nouveau gouvernement, en réduisant le nombre de ministres de 51 à 41, suite aux nombreuses critiques qui ont vu le jour à ce sujet. Ce qui a poussé le Chef du gouvernement à supprimer certains postes dont : Mohamed Lahbib Abou Yaarab El Marzouki promis au poste de ministre chargé de l'Education et de la Culture, ou encore Abdelfattah Mourou, qui devait occuper le poste de Conseiller juridique du gouvernement, et Habib Essid prévu pour occuper le rang de ministre chargé des questions de sécurité. M. Mourou a été nommé nouveau conseiller juridique du gouvernement de coalition. L'avocat s'est dit surpris de cette décision : « je ne comprends pas pourquoi Ennahdha m'a choisi pour ces fonctions qui m'éloignent du gouvernement et de la scène politique ». Il a précisé sur les ondes de Shems FM, qu'il s'attendait à être nommé ministre dans le gouvernement de Hamadi Jebali, d'autant plus que trois portefeuilles lui ont été proposés : ministère de la Justice, ministère des Affaires religieuses et ministre chargé des Affaires juridiques. Le conseiller juridique du gouvernement n'a pas caché son amertume ! Il a indiqué que l'accord préalable avec le leader du mouvement Ennahdha, M. Rached Ghannouchi, n'a pas été accompli. Selon M. Mourou, Ghannouchi a joué un grand rôle dans la formation du nouveau gouvernement. A une question sur l'acceptation ou le refus de ce nouveau poste, l'avocat a indiqué que sa réponse sera annoncée très bientôt au public. Cependant, il n'acceptera plus de s'éloigner de la scène politique. En effet, il est quand même notoire que dans le nouveau gouvernement, ne figure aucun ministre conseiller, plus particulièrement Abdelfattah Mourou, dont le nom aurait disparu de la liste, à la dernière minute.