« British Gaz ne quittera pas la Tunisie et n'en a jamais exprimé l'intention », a déclaré le vice-président exécutif et directeur de management pour l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Asie, du groupe britannique, M. Sami Skander. « Nous continuons de travailler en Tunisie et de prospecter de nouvelles opportunités. Bien que le phénomène des sit-in et des grèves soit gênant, le groupe ne quittera pas le pays pour autant », a affirmé le vice-président de BG, lors d'un entretien, mardi 3 janvier 2011, à la Kasbah, avec le Chef du gouvernement, Hamadi Jebali. La vocation principale du groupe est la production et l'approvisionnement du pays en gaz et non pas la création d'emplois. Malgré les évènements qui ont marqué le pays, le groupe n'a pas arrêté ses activités durant les 12 derniers mois. Les employés du groupe n'ont pas observé de grèves, ni de sit-in. Les personnes qui protestaient devant les locaux de BG, n'appartenaient pas aux filiales du groupe. Lors d'une rencontre tenue le même jour avec le ministre de l'Industrie et du Commerce, Mohamed Lamine Chakhari, le responsable de BG Group a précisé que les problèmes rencontrés au niveau de l'unité de Sfax, ne sont que des problèmes passagers. Ils peuvent être résolus grâce à la mobilisation des efforts des différentes parties. Les habitants de la localité de Nagta à Sfax, observent depuis quelques jours, un sit-in devant l'unité de BG. Les techniciens du groupe ont été empêchés d'accéder à la station pour entreprendre des travaux de maintenance. Selon le ministre, le gouvernement est en train de traiter les problèmes inhérents à certaines zones de tension, pour permettre aux unités de production de reprendre leurs activités. Implanté en Tunisie depuis 1995, le groupe « British Gaz » a investi, jusqu'à aujourd'hui, 3,7 milliards de dollars, dans ses différents sites de production. BG assure 60% de la production gazière du pays et emploie plus de 1000 personnes (permanents et contractuels). Investir en Tunisie