L'observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme ouvre un bureau à Tunis. Lors de son entretien mercredi 4 janvier 2012, avec M. Mustapha Ben Jaafar, le président de la délégation de l'observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a confirmé cette décision : « Aujourd'hui, on a une vision claire et on va ouvrir un nouveau bureau. Le président de l'Assemblée constituante a été très convaincu de cette prochaine représentation. On va renforcer les droits de l'homme ». Les autorités tunisiennes devraient protéger les libertés individuelles et académiques des actes de violence et autres menaces commis par des groupes à motivation religieuse agissant sur les campus universitaires, a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué paru au début du mois de décembre dernier. L'administration des universités et les forces de sécurité de l'Etat devront coopérer pour protéger les droits à la sécurité et à l'éducation des étudiants et du corps enseignant. « Les autorités tunisiennes, tout en protégeant bien sûr le droit de manifester pacifiquement, devraient faire preuve d'une tolérance zéro lorsque des groupes de manifestants perturbent les études par leurs menaces de violence », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Le timing et l'endroit choisis pour certaines de ces protestations suggèrent qu'elles ont été planifiées pour provoquer une gêne maximale en entravant les examens et privant des milliers d'étudiants de leurs droits.