Aujourd'hui, l'élite politique et intellectuelle de Tunisie est face à la nécessité, voire l'obligation et le devoir de relever le défi qui lui est posé et d'assumer son entière responsabilité, en transcendant les égos et les divergences d'intérêts personnels ou partisans. Sans quoi, elle faillira à ses engagements envers notre pays et notre peuple. C'est ce qu'a affirmé M. Issam Chebbi, secrétaire adjoint du PDP, lors d'un meeting organisé, jeudi 05 janvier, à Nabeul. Les appels et les initiatives se multiplient pour le rassemblement des forces démocratiques progressistes dans un parti centriste, un forum de dialogue sur l'avenir de la Tunisie. C'est dans ce cadre qu'est né le projet de fusion du PDP et d'Afek Tounes. M. Chebbi a précisé que la démocratie ne peut pas se construire sur la base de la pensée unique et de l'hégémonie d'une force politique au nom de la loi d'une majorité écrasante. C'est en cela, qu'un équilibre des forces est aussi indispensable et que le courant progressiste centriste, jusque là plutôt perçu comme un mouvement élitiste, à faible représentativité, doit pouvoir se transformer en un mouvement de masse réunissant tous les partis centristes et démocratiques. La décision de fusion sera prise la semaine prochaine et sera concrétisée lors du prochain congrès du PDP en mars 2012. D'autres partis centristes adhèrent à cette fusion comme le parti travailliste tunisien, le parti républicain, la voix d'el Wassat, le parti Tounes El Jadida, le partis du progrès et peut être Ettajdid porté plutôt vers une confédération de partis.