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Tunisie : symbiose à Sejnane entre salafistes et population ?
Publié dans Investir En Tunisie le 07 - 01 - 2012

L'affaire du présumé « Premier Califat Salafiste » instauré dans cette grosse bourgade de Sejnane n'arrête pas de faire des vagues et de susciter diverses réactions d'indignation, faut-il préciser.
Non point que l'on défende l'idée de l'inexistence de ce groupe dans cette région du pays, ces formations ayant acquis le droit d'agir à visage découvert sur tout le territoire de la République. Et leur activisme est, à l'évidence, assez ostentatoire qui entraîne adhésion ou rejet.
Cela étant entendu, le mécontentement de la population de Sejnane et particulièrement des fervents sympathisants de ce groupe, en nombre somme toute réduit, a été logiquement provoqué par cette apparente tendance consciente ou inconsciente de diaboliser ces gens. Leur attribuant des velléités non prouvées sur le terrain de l'action de vouloir pratiquer auprès de la population un prosélytisme agressif.
Pour ceux qui connaissent cette région de Sejnane (qui recèle, soit dit en passant, des richesses naturelles d'une remarquable beauté) et les régions avoisinantes de Joumine et de Ghezala les expressions de misère, de dénuement complet, d'absence quasi-totale des moindres conditions de promotion socio-économique sont flagrantes. Une situation qui perdure et qui rappelle à s'y méprendre celle des foyers de tension ayant provoqué la déflagration révolutionnaire que l'on sait.
Pour cette population, les prémices d'une sortie honorable et irréversible de leur précarité à la faveur de la Révolution s'éloignaient chaque jour davantage. Avec en prime une défection totale de la sécurité qui a favorisé l'arrivée et l'épanouissement de bandes de malfrats. De l'aveu de tous de ceux que nous avons interrogés, « l'intervention du groupe salafiste a permis de mettre fin aux agissements de ces hors-la-loi et au « nettoyage » de la ville sans aucun débordement mais surtout sans aucune contrainte d'aucune sorte sur les habitants. »
Certes, la présence permanente de ces gens laisserait supposer leur mainmise sur la ville et sur ses habitants. Mais surtout le vide créé et assurément voulu. Fallait-il cependant fermer les yeux et laisser les bandits prendre les gens en otage ? Les salafistes ont su, assure-t-on, garantir la paix et rassurer la population grâce à leur comportement « exemplaire fait de persuasion et de dissuasion, de dialogue » et, bien sûr, d'aides en nature que ne pouvaient répugner des gens dans le besoin.
Le gouvernement provisoire devrait, à cet égard, prendre ces gens en exemple lui qui n'a pas su hausser ses rapports avec les sit-inneurs, grévistes et autres mécontents au niveau de la responsabilité dont ils devraient être empreints. Et si tant est que l'on veuille contrer les actions de ces salafistes que ne se dépêche-t-on pas pour les supplanter par des démarches et entreprises efficaces et satisfaisantes pour une population de plus en plus persuadée que cette Révolution ne semble pas être la leur.


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