M. Hachmi Hamdi, leader du parti de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement, Al Aridha Al Chaabia, a esquissé les grandes lignes de son futur gouvernement. Dans une interview téléphonique accordée à Expresse FM, Hamdi a annoncé que son parti a décidé de se préparer sérieusement à accéder au pouvoir et de nommer à cette fin, divers experts pour effectuer des stratégies alternatives dans les divers secteurs (économie, santé…). Il est allé jusqu'à esquisser les grandes lignes de son futur gouvernement au sein duquel figureraient Abdelfattah Mourou, la militante Radhia Nasraoui et des technocrates ultralibéraux tels que Mustapha Kamel Nabli, actuel gouverneur de la Banque centrale, Mohamed Nouri Jouini, ancien ministre de la Coopération internationale, Jalloul Ayed, ancien ministre des Finances... Selon M. Hamdi, le projet de constitution d'Al Aridha se démarque par deux nouveautés à savoir : sa dimension religieuse ; le projet stipule que l'Islam, est la principale source d'inspiration des lois en Tunisie, et par sa portée sociale ; il se propose d'instaurer la justice sociale à travers la gratuité des soins, la garantie de l'emploi, et d'autres prestations… Le leader d'Al Aridha a, également, déploré son boycott par l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et les chaines de télévision publiques (El Watania 1 et 2) : « les militants d'Al Aridha pourraient protester contre ce black-out médiatique et organiser des sit-in devant ces entreprises de presse financées, en partie, par les contribuables de notre parti ».