Le débat sur le volet sécuritaire en Tunisie à l'Assemblée nationale constituante a mené automatiquement à la problématique sur l'équation sécurité-relance économique à la lumière des prémices de rétablissement notamment dans le secteur touristique, rapporte l'agence de presse Xinhua. M. Habib Ellouz député d'Ennahdha, a affirmé que les quelques perturbations sécuritaires observées récemment ne sont pas de nature à empêcher les prémices de rétablissement économique dans le pays : « Toutes les parties intervenantes dans le paysage politique et socio-économique doivent mettre les pieds sur terre, envisager la réalisation des objectifs de la Révolution et se concentrer sur des dossiers vitaux comme la relance économique, la promotion sociale, le développement régional… Le problème actuel est celui de la gestion des droits libérés après la Révolution. Le droit de manifester est sacré, mais il ne doit pas toucher ni à l'intérêt général des citoyens ni à la dynamique de l'activité économique dans certains régions vitrines de la Tunisie sur le monde extérieur». M. Abdelwahab Hani, président du parti Al Majd a indiqué que le nombre élevé des sit-in et manifestations protestataires observé notamment en février 2012 a certainement affecté l'appareil économique tunisien, à même de représenter une réelle menace pour la relance de l'économie tunisienne : « Cette situation pourrait perturber aussi bien l'investisseur tunisien qu'étranger à moins que le gouvernement dresse une feuille de route économique claire et une stratégie fondée sur des bases solides garantissant la pérennité du tissu économique et rassurant les investisseurs ». M. Kh