Le Centre des Jeunes Dirigeants ( CJD) a organisé un Cocktail-Débat autour du thème : « Vision stratégique sur l'économie Tunisienne : Horizon 2030 ». Et ce le mercredi 17 juin 2009. L'objectif était de faire une réflexion prospective sur l'avenir de l'économie tunisienne, ses vocations et les perspectives de développement pour les 30 prochaines années. L'invité de ce cocktail était Mr Radhi Meddeb (Directeur Général de l'institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen et Président Directeur Général de « Comete Engineering »). Mr Meddeb a insisté sur l'importance de l'agriculture et de la gestion des ressources rurales. La Tunisie doit faire face à un grand défi en matière d'agriculture surtout avec la baisse du volume de la recherche agricole. Mr Meddeb (Administrateur de la BTK et membre du Conseil Supérieur de la Statistique en Tunisie) a énuméré les groupements économiques les plus durs au monde et le lien stratégique avec les perspectives économiques de la Tunisie. Il a évoqué les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Ces pays constituent un obstacle devant la volonté des pôles classiques de la mondialisation. Le deuxième groupe cité est l'Amérique qui dispose d'un même fuseau horaire et qui a tendance à privilégier l'aspect économique à l'aspect politique. Ces pays peuvent surmonter leurs problèmes historiques pour parvenir à atteindre des fins économiques communes et bénéficiaires pour l'ensemble de la zone américaine. Cette image n'est pas loin de la zone ASEAN (L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est). Mr Radhi Meddeb (Fondateur, directeur général de Arab Leasing International Finance (1987-2006) et Algerian Saudi Leasing (1990-2006)) a évoqué que la Tunisie doit se préparer aux changements sociaux de la période à venir par un accroissement des retraités d'où une augmentation potentielle de la charge des retraites en plus d'un taux d'analphabétisme assez important (30% d'après les chiffres communiquées par la banque mondiale). L'ensemble de ces indices mène le gouvernement à mieux travailler vers l'incitation des investisseurs étrangers à relocaliser leurs investissements vers la Tunisie. Ces incitations passent obligatoirement par une réforme du code des investissements, accéder à la convention d'investissement de l'OCDE sans oublier l'amélioration du marché local qui reste malgré sa taille un élément stratégique indispensable.