A l'issue de la réunion de son Comité de Notation tenue le mercredi 17 juin 2009, l'agence japonaise R&I a annoncé la confirmation de la notation du risque souverain de la Tunisie à «A- » avec une perspective stable. Cette confirmation de la notation de la Tunisie par R&I intervient après celles des deux autres agences américaines S&P et Moody's en mars dernier, témoignant encore une fois de la capacité de résistance de l'économie tunisienne dans un contexte international fortement marqué par les effets de la crise financière et économique sur l'ensemble des pays dans le monde. Cette performance est d'autant plus remarquable qu'elle intervient après la série de dégradations des notations d'un grand nombre de pays émergents, voire industrialisés dans certains cas, sous l'effet de l'impact de la crise financière sur les équilibre internes et externes de ces pays, sur le niveau de leur endettement public ou encore sur leur capacité à mobiliser les ressources en devises nécessaires pour honorer leurs engagements extérieurs. Il convient de rappeler que la Tunisie a profité de deux améliorations successives auprès de cette agence. La première en 2006 avec l'amélioration de la perspective de la notation de stable à positive et la deuxième en 2007 avec l'amélioration de la notation de «BBB+» à «A- », permettant ainsi à la Tunisie d'accéder pour la première fois au grade «A» et d'intégrer le cercle des pays émergents qualifiés d'économies dynamiques. Etant signalé que la Tunisie a obtenu sa première notation « BBB+ » auprès de cette agence en 1994. Auprès des autres agences, la Tunisie a également bénéficié de l'amélioration de sa notation de « BBB-» à « BBB » en 2000 par S&P, et en 2001 par Fitch Rating et de « Baa3 » a « Baa2 » par Moody's en 2003.