MM. Mohamed Selmane, ministre de l'Equipement et de l'Habitat et Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, ont effectué une visite d'inspection et de travail, vendredi 12 octobre 2012. Ils ont visité différents chantiers dont ceux de la consolidation de la GP8 reliant la capitale à Bizerte, les effets du glissement de terrain survenu l'an dernier, lors des intempéries de février 2012, à Métline (Ras-Jebel) et qui a provoqué des dégâts considérables à la route MC69. Les deux ministres se sont ensuite rendus sur le site du complexe universitaire de Menzel Abderrahman où est censé se dérouler le chantier de construction de l'Institut supérieur de commerce et de comptabilité. Un chantier qui dure depuis des années et qui n'a pas connu le moindre progrès. M. Selmane a mis l'entrepreneur en garde contre la poursuite de ce laxisme qui cause préjudice autant au maître d'œuvre qu'aux étudiants et menacé de revoir les termes du contrat, voire lancer un nouvel appel d'offre, et de lui retirer le marché. Sur le pont de Bizerte qui est soumis depuis le 28 septembre à des travaux de revêtement du tablier ainsi qu'à des travaux d'entretien de la structure métallique, les deux ministres n'ont pas manqué de vivre, l'espace de quelques minutes, le véritable calvaire enduré par les usagers de l'ouvrage. M. Dilou dont on pensait que sa visite, inexplicable, s'inscrivait dans le cadre d'un démarrage non officiel de la campagne électorale, a donné son avis sur la situation intenable générée par « ce pont vieux de plus de trente ans ». Tout en reconnaissant aux gens le droit de penser ce qu'ils veulent des buts de sa visite « et si cette visite devait permettre de résoudre le problème des gens, il n'y aurait pas de mal qu'elle s'inscrive dans le cadre d'une campagne électorale » a-t-il dit. Le ministre de la Justice transitionnelle a annoncé ce que tout le monde connaît depuis une longue date à savoir qu'il est temps qu'un nouvel ouvrage vienne remplacer l'actuel pont. A cet effet, dit-il en effectuant un vague geste de la main vers la baie de Sebra, l'on est en train d'étudier un dossier proposant la réalisation d'un nouveau pont du côté de la cimenterie. Inutile de dire que ces paroles n'ont eu aucun effet sur les citoyens présents. M. BELLAKHAL