Dans un discours télévisé diffusé vendredi soir 30 novembre 2012, le président de la République, Moncef Marzouki a affirmé que l'intérêt suprême de la Tunisie exige un gouvernement réduit et formé de compétences, notamment, au niveau des départements liés au développement et aux dossiers socio-économiques. Le président a précisé qu'il s'avère urgent de lancer une commission d'investigation pour lever le voile sur les derniers incidents dans le gouvernorat de Siliana. Il n'a pas caché ses craintes quant au caractère répétitif de ces incidents dans plusieurs autres régions de la Tunisie (Kef, Jendouba…) : « Cela risque de menacer l'avenir du pays, l'avenir du peuple et de la Révolution ».