Said Aïdi, ancien ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi et l'un des dirigeants du parti Al Jomhouri, a affirmé qu'il s'attendait à une prise de position claire et officielle des trois présidences (République, gouvernement, Assemblée nationale constituante) après l'agression qu'il a subi à Tunis. Le membre du bureau politique d'Al Jomhouri s'est dit surpris de cette passivité et considère le silence des trois présidences comme une caution de la violence. M. Aïdi a indiqué, mardi soir 11 décembre 2012 sur Shems FM, qu'il souffre, jusqu'à l'instant, de douleurs au dos. Le dirigeant d'Al Joumhouri considère que certains discours tenus par des membres des partis de la troïka (Ennahdha, CPR et Ettakatol) sont dangereux. L'ancien ministre était l'une des personnes qui avait été agressée, mardi 04 décembre 2012, devant le siège de l'UGTT, Union générale tunisienne du travail, place Mohamed Ali. M. Aïdi avait annoncé que la réponse à son agression doit être politique.